PRENDS MA MAIN ET SUIS-MOI

Quand j'étais jeune pasteur en Pennsylvanie, j'ai lu de nombreux livres qui racontaient la vie d'hommes de Dieu qui avaient un mode de vie très simple. Ceci semblait être la réponse à mon désir d'être utile pour Dieu. A cette époque, je connaissais un pasteur qui parlait avec une grande autorité et qui était un véritable héros pour moi. Il vivait une vie très simple, n'ayant qu'une petite pièce pour lui et un seul ensemble de vêtements.

Je pensais que c'était la signification du renoncement à soi-même : une vie de Spartiate. Je pensais : “Seigneur, c'est ce que je veux. Je peux être un véritable moteur pour ton œuvre si je vide mes placards et jette tout sauf un ou deux vêtements de rechange. Je peux vendre ma voiture et en acheter une moins chère. Je peux acheter une vieille maison sans attrait. Je peux abandonner les steaks et me nourrir d'hamburgers. Je pourrais être un grand exemple en n'ayant aucun désir pour les choses matérielles de ce monde.” En réalité, je disais : “Si je peux souffrir suffisamment, si je peux tenir les rênes de ma chair et vivre comme un ascète, alors je pourrai servir le Seigneur avec une vraie puissance.”

Peu après, mon héros a commencé à enseigner une fausse doctrine et beaucoup de vies ont été détruites à cause de cela. C'est à ce moment là que le Seigneur m'a dit : “La victoire n'a rien à voir avec tout cela, David. La victoire ne vient pas de toi, mais de Moi.”

Bien-aimé, c'est à ce moment précis que Jésus vient vers nous et nous dit : “Prends Ma main et suis-Moi, vers Ma mort, vers Mon tombeau et vers Ma résurrection. Regarde à la croix. Saisis-la et accroche-toi à ma victoire. C'est là que la crucifixion de ta chair a eu lieu.”

Oui, mourir en Christ est un acte de foi. Nous devons nous considérer nous-mêmes comme étant mort au péché et vivant pour Dieu au travers de notre Seigneur Jésus-Christ. Quand Paul dit qu’il veut connaître Christ par la puissance de Sa résurrection et par la communion de Ses souffrances, il parle bien de la résurrection et des souffrances de Christ. Pas des siennes ou de celles de quelqu’un d’autre.

“Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort.” (Philippiens 3:10)