LE BAISER DU PÈRE

Une grande bénédiction devient nôtre quand nous pouvons nous assoir dans les lieux célestes. Quelle est cette bénédiction ? C’est le privilège de l’adoption : « à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ » (Ephésiens 1 : 5). Le terme original pour adoption signifie « grandement favorisé ». Le fait que Paul utilise le mot adoption dans ce verset peut être traduit comme suit : « Dieu nous a grandement favorisés. Nous sommes très spéciaux pour Lui parce que nous avons notre place en Christ. »

Parce que Dieu a accepté le sacrifice de Christ, Il ne voit plus désormais qu’un seul homme, Christ, et ceux qui Lui sont liés par la foi. Notre chair est morte aux yeux de Dieu. Comment ? Jésus a éliminé notre vieille nature à la croix, donc maintenant, quand Dieu nous regarde, Il ne voit plus que Christ. En retour, nous devons apprendre à nous voir comme Dieu nous voit. Cela signifie ne pas nous focaliser uniquement sur nos péchés et nos faiblesses mais sur la victoire que Christ a remportée pour nous à la croix.

La parabole du Fils Prodigue (Luc 15 : 11-31) fournit une illustration puissante de l’acceptation, de l’adoption qui vient lorsque nous recevons une position céleste en Christ. Tu connais l’histoire : un jeune homme a réclamé son héritage à son père et il a tout dilapidé dans une vie de péchés. Puis, une fois que ce fils a été complètement ruiné moralement, émotionnellement et physiquement, il a pensé à son père mais il était persuadé qu’il avait perdu toute faveur à ses yeux.

L’Ecriture nous dit que ce jeune homme brisé était rempli de chagrin à cause de son péché et qu’il a crié : « Je ne vaux rien. J’ai péché contre le ciel. » Mais le Fils Prodigue s’est dit en lui-même : « Je me lèverai et j’irai vers mon père » (Luc 15 : 18). En faisant ainsi, il donnait accès à la bénédiction. Comprends-tu cela ? Le Fils Prodigue s’est détourné de son péché et est retourné vers la porte ouverte que son père lui avait promise. Il marchait dans la repentance et s’en appropriait l’accès.

Qu’est-il arrivé au Fils Prodigue ? « Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa » (Luc 15 : 20). Quelle scène magnifique. Le fils pécheur était pardonné, embrassé et aimé de son père, sans colère ni condamnation. Alors qu’il recevait le baiser de son père, il savait qu’il était accepté, adopté.